PubGazetteHaiti202005

Situation tendue au Cap-haïtien cet après-midi suite à la conférence de presse de Moïse Jean Charles 

Jean Charles Moïse, leader de pitit Dessalines

Après la conférence de presse donnée ce jeudi par l'ancien sénateur, Moïse Jn Charles au pied des monuments historiques de Vertières, les activités qui  reprennaient  timidement ce Jeudi matin à l'entrée Sud du Cap-haïtien, sont totalement paralysées. Des jets de pierre et de bouteille ont été  lancées dans toutes les directions, des individus encagoulés ont érigé des barricades de pneus enflammées sir la route nationale #1 au niveau de Vertières, les vitres de plusieurs vehicules brisées à coup de pierres. 

Au cours de cette conférence de presse, le leader de pitit Dessalines, Jean Charles Moïse a réitéré son engagement à lutter au prix du sang, dit-il, pour la liberation du peuple haïtien. Il appelle les militants à manifester n’importe où et n’importe quand sans avoir besoin de notifier la police. Un message favorablement accueilli par les militants qui  ont immediatement gagné les rues en chantant à haute voix «  ale ou prale Ariel oh!, ale ou prale Ariel oh! ».

A la rues 3, des marchands se sont empressés de vider les lieux, demandant  au premier ministre Ariel Henry de remettre sa demission pour que leurs activités commerciales puissent être reprises. Toutefois, certains d'entre eux dénoncent le comportement de certains manifestants qui profitent de ce moment de crise pour piller leurs marchandises au marché de la rue 9.

Parallèlement, au cours de ce mouvement spontané, plusieurs militants dénoncent les compagnies de telephonie mobile (Dgicel et Natcom) pour leur complicité,  disent-ils, dans la situation misérable du peuple Haïtien. 

Signalant que la ville du Cap-haïtien est dans une situation d'insalubrité sans nom  Les différentes voies d'entrée de la ville sont bloquées par des piles de fatras. Cette situation s'est de plus en plus empirée à cause des pluies qui tombent sur la région Nord ces derniers jours.

 

 

Par: Lucson TERESIAS

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